Francisco Escudero est né à Zarautz en 1912 et est mort en 2002 à San Sebastian. Il est un compositeur espagnol, naturalisé Français, et est considéré par ses contemporains comme l'un des plus marquants du XXe siècle. Son œuvre, allant de l'opéra au concerto pour orchestre, a sut renouveler le genre musical en Espagne. Francisco Escudero, durant ses premières années, fut l'élève de Paul Dukas, de Paul le Flem, ainsi que d'Albert Wolff. Ayant ensuite obtenu de nombreux prix pour ses compositions, il compose de quelques œuvres tel que l'opéra Zigor. Il écrira ensuite de nombreux Concerto pour cordes ( Violon et Violoncelles ), ainsi que des Concerto pour piano. Puis, élargissant son œuvre, il commencera à composer des symphonies pour chœur. Plus tard dans sa vie, Escudero dirigera le Conservatoire Supérieur de San Sebastian qui sera renommer en Conservatoire Francisco Escudero. Encore aujourd'hui, ses œuvres sont interprétés par des orchestres de renom.
Concerto Vasco pour piano et orchestre
Concerto Vasco pour piano et orchestre, est une œuvre en trois mouvements écrite en 1946. Il s'agit donc d'une des premières pièces marquantes de Escudero. Le premier mouvement, de l'oeuvre est jouer sur une tonalité majeure et évoque une ouverture lyrique. Plus lente, la mélodie du deuxième alterne entre mélancolie et lyrisme, et entre majeure et mineure. Pour finir, le troisième et dernier mouvement s'inscrit dans une tonalité majeure. Bien, qu'un certain lyrisme soit encore présent, ce mouvement se rapproche sur certain aspects d’une marche harmonique.
Deuxième mouvement
Ce mouvement s'inscrit donc à la fois dans un registre majeur et dans une registre mineur. La mélodie est ouverte par une clarinette basse en soliste. Ce thème évoque une lamentation discrète mais explicite. Alors que la clarinette joue, aucun autre instruments n'est présent. Après, la première introduction menée par le clarinette, le piano prolonge le thème d'introduction en soliste. Celui-ci jouera à la fois la mélodie, ainsi que le contre-chant. Ce solo de piano est donc une extension du précédent et sera jouer avec la même intention. Le premier thème principal sera ensuite jouer par l'ensemble des violons, tandis que l'on entend un léger contre-chant interprété par le piano toujours soliste. Ce dernier reprend ensuite le thème durant un solo accompagné par des accords de harpes et de clarinette. Plus mélancolique que la mélodie des violons, ce thème contraste avec ce dernier tout en faisant écho aux soli d'ouverture. Il a noter que malgré la connotation de tristesse de ce thème celui-ci est jouer dans une tonalité majeure. Vers la moitié du thème, le violoncelle succède à la harpe pour soutenir le piano. A la suite de cela, un nouveau thème démarre. Celui-ci est jouer par une seule flûte en solo. Ce thème est très léger et s'harmonisent particulièrement bien avec le solo de piano qui le précède. Encore une fois, le pianiste tient le contre-chant qui accompagne la mélodie principale. Le violoncelle continue ses poses de sons pour soutenir l'harmonie musicale des deux instruments. Ce thème conserve les tonalités du précédent mais amène des sonorité plus joyeuses qui justifie le registre majeur. La partie suivante sera menée par un jeu de réponses entre la flûte et les violons, tandis que le piano interprétera une mélodie indépendante. Ici, aucun instruments n'a de mélodie principale qui est en fait formée par un ensemble harmonique. Cette courte partie est clairement inscrit dans un registre majeur. Elle peut être vu comme une note d'espoir contre la mélancolie. Le piano reprend ensuite un solo, accompagné par les violons en contre-chant. La mélodie repasse en tonalité mineure et s'assimile à une chute mélancolique. Ce solo est proche du précédent solo de piano dans la mélodie mais est très différent dans l'intention. Cette différence est surtout marquée par un changement de registre. Un violon soliste succède au piano dans le même thème et ce dernier passe en accompagnement. Ce thème se finit par un accord majeur, signifiant un changement de ton certain. Le prochain thème est un duo entre le piano et un hautbois soliste. Encore une fois le piano joue la mélodie principale tandis que le hautbois interprète le contre-chant. Puis, au hautbois se succède un cor. En fait, ici, on ne parlera plus vraiment de contre-chant et de mélodie principale puisque les deux thèmes s'harmonisent parfaitement et son indépendant. Ce dernier thème à connotation d'espoir et finit parfaitement le mouvement. Le piano finit seul la mélodie. En conclusion, on notera dans ce mouvement l'alternance entre différentes tonalités qui change la sensation que procure la mélodie. Le mouvement est avant tout guidé par le piano, mais est bel et bien soutenu par un grand nombre d'instruments. Malgré la variétés d'instruments, le mouvement doit être jouer en effectif réduit afin de conserver le ton léger, lyrique et calme de la mélodie. Tantôt de la tristesse, tantôt de la joie, cette dernière parviens à accompagner émotionnellement celui qui l'écoute. Tandis que le premier mouvement fait rentrer le spectateur dans la musique à travers une mélodie entraînante et que le troisième mouvement sert de fin grâce à une envolée lyrique finale, ce second mouvement saura apaiser les esprits en amenant une mélodie tout aussi agréable que dramatique.